Piège pour un homme seul (2010)

Représentations les 23 avril, 24 avril et 25 avril 2010 – Salle Saint-Denis , Place 2 à 7801 Irchonwelz.
Mise en scène de : Caroline Detez
Le résumé
Daniel Corban est un homme bien seul dans ce chalet près de Chamonix. Voilà dix jours que son épouse l’a quitté suite à une violente dispute. La police est prévenue, le commissaire a fait un rapport…mais c’est le curé du village qui lui ramènera une femme repentante, prête à reprendre le cours normal de leur histoire.
Cependant, les retrouvailles ne se passent pas exactement comme Daniel l’aurait souhaité. De révélations en révélations, de rebondissements en découvertes, il se sent pris dans un piège machiavélique, dans lequel il ne sera pas le seul à tomber.
Du suspense, une intrigue rondement menée, de l’action avec une subtile dose d’humour sont les maîtres mots de cette excellente pièce de Robert THOMAS, l’auteur de « Huit femmes », un gage de qualité !!
Le billet de la présidente
Le choix d’une pièce n’est jamais un acte anodin à poser car il influence durant quatre mois la vie des membres d’une troupe. Dès la première lecture, ce « Piège pour un homme seul » s’est imposé à nous par la qualité de son intrigue et de son texte, finement ciselé jusqu’au dénouement. Cette bonne impression du début ne s’est jamais démentie et nous avons découvert, au fil des répétitions, toute la maîtrise de Robert Thomas dans l’art de distiller, doucement, tranquillement, sûrement, les indices et les soupçons. Trois mots peuvent résumer la préparation de cette année :
COMPLICITE, en clin d’oeil à cette comédie policière, parce que Caroline, avec ses conseils judicieux et son approche professionnelle, nous a ouverts sur une nouvelle forme de travail et nous a rendus, par nos regards et nos silences, complices les uns des autres.
COMPLEMENTARITE parce que c’est le maître mot d’une compagnie théâtrale où chacun occupe une place importante au service de tous, à la poursuite d’un but commun, présenter un spectacle de qualité.
CONVIVIALITE parce que, que l’on soit acteur ou spectateur, que l’on soit au devant de la scène ou dans l’ombre, une représentation théâtrale est toujours un moment de rencontre, d’échange, de communion presque…Notre souhait est de faire rejaillir sur vous le climat convivial qui a été le nôtre en répétition, en vous accueillant chaleureusement, en vous plongeant, bien amicalement, dans ce suspense digne du maître en la matière, Alfred Hitchcock.
Laissez-vous prendre à notre piège…
Laissez-nous vous surprendre…
Isabelle Havaux
L’auteur
Robert Thomas est un auteur dramatique, comédien, metteur en scène et réalisateur français, né le 28 septembre 1927 à Gap et décédé le 3 janvier 1989 à Paris.
À quatorze ans, Robert Thomas se découvre une passion pour le théâtre contemporain et moderne. Il paye ses cours de comédie à Paris avec son salaire de télégraphiste et joue comme figurant dans plus de cinquante films.
Il débute une carrière dans le théâtre, jouant notamment dans La Main de César et Les Belles bacchantes. Il écrivit plusieurs pièces et rencontra enfin le succès avec la huitième. Retenue par un théâtre parisien, les Bouffes-Parisiens, Piège pour un homme seul, fait un triomphe le 28 janvier 1960, soir de la générale, et son auteur devient célèbre du jour au lendemain.
Cette pièce, récompensée par le Prix du Quai des Orfèvres, se voit rapidement traduite et représentée dans le monde entier. Alfred Hitchcock, souhaitant acheter les droits d’adaptation de la pièce au cinéma, rencontre même son auteur. Ce succès théâtral conforte Robert Thomas dans sa voie d’auteur dramatique. Dès lors, il se trouvera une spécialité en mariant l’intrigue policière au théâtre de boulevard.
L’année suivante, il reprend en la réécrivant sa première pièce, Huit femmes. La pièce sera adaptée au cinéma par François Ozon en 2002.
Robert Thomas, en 1966, a l’idée de réunir dans La Perruche et le poulet le célèbre couple de l’émission radiophonique Sur le Banc : Jane Sourza et Raymond Souplex.
De 1970 jusqu’à sa mort en 1989, Robert Thomas fut le directeur du Théâtre Édouard VII. Il réalisa au cinéma pour Darryl Zanuck La Bonne Soupe (1963), Patate (1964), adapta ses pièces Les Bâtards, Freddy (1978), Princesse Baraka (1981). Il produisit et interpréta à la télévision la série télévisée Un curé de choc (1974), signa deux épisodes de l’inspecteur Leclerc : Ma femme est folle et Les Jumelles (1962). On lui doit également, en tant que réalisateur, Mon curé chez les nudistes (1982), Mon curé chez les Thaïlandaises (1983) et Les Brésiliens du Bois de Boulogne (1984).
Robert Thomas a su introduire un ton original : l’esprit français, dans le domaine si particulier de la comédie policière qui semblait réservé aux seuls auteurs anglo-saxons. Avec des comédies à suspense d’un style gai et rapide, aux nombreux coups de théâtre et renversements de situation, il a renouvelé le genre, sans faire preuve d’aucune prétention sinon celle de divertir ses spectateurs.
(source: Wikipedia).
Les comédiens

| Le témoin dit « La Merluche » | André Bomboir |
| L’infirmière | Martine Depuers |
| Le Mari | Olivier Hardy |
| Le Femme | Isabelle Havaux |
| L’Abbé | Thomas Masquelier |
| Le Commissaire | Philippe Spinette |
L’équipe
| Régie son/lumières | Thomas Deschamps |
| Décors plateau, montage décoration et conception ascenseur | Patrick Handrieu Olivier Hardy Thomas Masquelier Emilienne Van Acker Caroline Detez |
| Régie plateau | Patrick Handrieu |
| Décoration salle | Thomas Masquelier |
| Organisation du week-end théâtral, sponsoring, repas-buffet, caisses, réservations, petite restauration | Isabelle Havaux, Pierre Meulenyzer Anne Algrain |
| Affiche | Pascal Remont |
| Programme | Philippe Spinette |
| Mémoire du texte | Emilienne Van Acker |
| Apports au décor et costumes | Jose Degouys, Robert Maes, Jacques Viseur, Ressourcerie Le Carré |
