Les fiancés de Loches (2012)

Représentations les 3 février, 4 février et 5 février 2012 – Salle Saint-Denis , Place 2 à 7801 Irchonwelz.

Mise en scène de : Jean-François Massy

Le résumé

Laure, Alfred et Eugène Gévaudan, frères et sœur Lochois célibataires, bien décidés à se marier, montent à Paris et sollicitent les services d’une agence matrimoniale pour trouver leur promise. Enfin, c’est ce qu’ils croient car l’agence matrimoniale vient de fermer et c’est dans le bureau de placement de domestiques de Séraphin qu’ils aboutissent. Pas très futés, nos trois Lochards vont se faire embaucher au service de la famille du Dr St-Galmier en tant que domestiques. Peu à peu, le décalage entre ces deux réalités va s’accentuer, nos fiancés vont être pris pour des personnages étranges, voire même complètement « marteau », et leurs projets de mariage vont finalement… tomber à l’eau… !
La suite derrière le rideau…

Le billet de la présidente

Les saisons théâtrales se suivent et ne se ressemblent pas. C’est pourquoi les Chamarréens aiment varier les styles et les plaisirs. Quelle joie pour eux, de renouer, cette année, avec la franche comédie.
Pour vous faire rire, Feydeau ne lésine jamais sur les moyens, grâce, notamment, à son imagination fertile en matière de décors et de gags visuels. Heureusement pour nous, nous comptons dans notre troupe un artiste qui a rendu possibles tant les fantaisies scéniques de Georges que les idées originales de Jean-François. Cet homme aux doigts d’or, c’est Patrick. Qu’il soit ici remercié publiquement pour son dévouement et sa compétence.
Réaliser trois lieux distincts était un défi de taille, mais il n’était pas le seul pour mener à bien notre entreprise, il fallait trouver la juste distribution, l’accessoire qui a une importance capitale, le petit détail qui fait toute la différence… on se rend compte ainsi que l’expression « monter une pièce » prend tout son sens quand on considère l’ensemble des bonnes volontés nécessaires, chacun apportant sa pierre, même modeste, à l’édifice dans un élan collectif qui met tant de baume au coeur dans notre époque chahutée et morose.
Nous avons mis tout en œuvre pour que rejaillissent sur vous, dès votre arrivée, la convivialité et la bonne humeur de nos répétitions.
Bonne route de Loches à Paris …

Isabelle Havaux.

L’auteur

Georges Léon Jules Marie Feydeau, né à Paris 9e le 8 décembre 1862 et mort à Rueil-Malmaison le 5 juin 1921, est un auteur dramatique français, connu pour ses très nombreux vaudevilles.
Il est le fils présumé de l’écrivain Ernest Feydeau et de Léocadie Bogaslawa Zelewska. De ses propres déclarations, sa mère lui aurait révélé qu’il était le fils de Napoléon III. D’autres sources indiquent qu’il serait le fils du demi-frère de l’Empereur, le duc de Morny, lui-même fils naturel du comte de Flahaut (qui était lui-même fils illégitime présumé de Talleyrand. Allez savoir…
Très jeune, Georges Feydeau néglige ses études pour se consacrer au théâtre, encouragé par son père. Il tente une carrière d’acteur puis tourne alors vers l’écriture. Sa première pièce, Par la fenêtre, est jouée pour la première fois en 1882, alors qu’il n’a que 19 ans. Sa première grande pièce, Tailleur pour dames, qui est fort bien accueillie en 1886 au Théâtre de la Renaissance, lui vaut les encouragements de Labiche. Pour gagner sa vie, il tient la rubrique « Courrier des théâtres » dans le journal de son beau-père Henry Fouquier.
Il se marie le 14 octobre 1889 avec Marie-Anne Carolus-Duran, fille du peintre Charles Émile Auguste Durand dit Carolus-Duran dont il devient l’élève ; la peinture expressionniste sera son grand plaisir. Ce mariage d’amour se soldera par un échec, non sans lui donner une fille et trois fils : Germaine, Jacques, Michel, et Jean-Pierre.
Il puise son inspiration de sa vie de noctambule triste, notamment chez Maxim’s, au cours de laquelle il perd beaucoup d’argent au jeu. Il écrit la majorité de ses pièces avec son collaborateur Maurice Desvallières.
La consécration vient en 1892 avec les pièces Monsieur chasse, Champignol malgré lui et Le Système Ribadier qui lui valent le titre de « roi du vaudeville » grâce aussi à ses pièces bouffonnes en trois actes L’Hôtel du libre échange (1894), La Dame de chez Maxim’s (1899), Occupe-toi d’Amélie (1908).

En septembre 1909, il quitte le domicile conjugal de la rue de Longchamp (cette séparation aboutira au divorce en 1916) et s’installe dans un palace du quartier de La Gare Saint-Lazare, l’Hôtel Terminus où il vit désormais à l’année.
Suite à cette séparation, Feydeau renouvelle le genre du vaudeville par une étude plus approfondie des caractères dans ses comédies de mœurs en un acte, montrant notamment la médiocrité des existences bourgeoises, qu’il tourne en ridicule : On purge Bébé (1910), Mais n’te promène donc pas toute nue ! (1911).
Très aimé de ses contemporains et des autres auteurs, il est témoin (avec Sarah Bernhardt) au mariage de Sacha Guitry et d’Yvonne Printemps le 10 avril 1919. Sacha Guitry allait ensuite le visiter lorsqu’il était dans la clinique du docteur Fouquart à Rueil, où il mourut en juin 1921, à l’âge de 58 ans, après avoir séjourné deux ans dans cette maison de santé.
Georges Feydeau repose au cimetière Montmartre, inhumé avec son père dans la 30e division.
Les Fiancés de Loches, fut écrite en 1888 (la même année que Chat En Poche et Un Bain de Ménage) en collaboration avec M. Desvallières. Elle n’est peut-être pas la plus connue, étant une œuvre de jeunesse de Feydeau.
Dans ce vaudeville en trois actes, représenté pour la première fois sur la scène du théâtre Cluny, le 27 septembre 1888, la confrontation sociale entre des Lochards un peu simples d’esprit, mal fagotés mais sympathiques et la famille arrogante d’un médecin d’avant-garde, Directeur du Louvre Hydrothérapique, trouve son point de départ dans un quiproquo. Feydeau plonge ensuite ses personnages dans des situations absurdes, parfois même cruelles, mais qui déclencheront inévitablement le rire.
La création des Fiancés de Loches a eu lieu le 28 février 2009 au Théâtre Nanterre-Amandiers, dans une mise en scène de Jean-Louis Martinelli.

Les comédiens

Dr. Saint-GalmierAndré Bomboir
Un domestique, un gardienCedric Declèves
RachelMartine Depuers
La nounouBeatrice Konan
SéraphinAlan Leone
MichetteIsabelle Havaux
La mélodisteMarie Hertsens
Alfred GévaudanThomas Masquelier
Un domestique, un gardienOlivier Medina
Laure GévaudanFlorence Provost
Eugène GévaudanPhilippe Spinette
Un domestique, un gardienThomas Spinette
PlucheuxEmilienne Van Acker
LéonieAlicia Vandenabeele

L’équipe

Régie son/lumièresThomas Deschamps
Décors plateau,
montage et décoration
Thomas Masquelier
Patrick Handrieu
Pia Lohrsträter
Emilienne Van Acker
Régie plateauPatrick Handrieu,
Assistante régie plateauPia Lohrsträter
Décoration salleThomas Masquelier
Organisation du week-end
théâtral, sponsoring,
repas-buffet, caisses,
réservations,
petite restauration
Isabelle Havaux,
Pierre Meulenyzer
Anne Algrain,
Thomas Masquelier
Site web, programme,
affiche
Philippe Spinette

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